En Espagne, la location de vergers peut être régie par le code civil, la loi sur les baux ruraux (LAR), la loi 49/2003 du 26 novembre 2003 ou la loi sur les baux urbains, selon le cas.
Plusieurs options s’offrent à ceux qui souhaitent louer un verger, car il existe des surfaces de différentes tailles qui sont louées à des fins diverses. Dans ces jardins, on peut cultiver des plantes ou utiliser l’espace pour l’élevage.
Cependant, avant de commencer à planter et à récolter vos aliments, il y a une période de bureaucratie et de paperasserie.
Enregistrez votre jardin gratuit dès aujourd’hui
Les premières semences : les formalités
L’une des premières étapes de la location d’un verger consiste à contacter une entreprise qui propose ce service, en tenant compte de la proximité géographique et de vos besoins.
Une fois que vous aurez pris contact avec elle, vous serez en mesure de disposer d’un jardin urbain pour vos cultures. Lors d’un premier entretien avec elle, vous serez informé sur le bail et les obligations qui vous incombent. Vous y trouverez des points tels que
- Taille du verger
- Prix de location et mode de paiement
- Caractéristiques de l’irrigation
- Type de plantations possibles
- Durée du contrat
En outre, l’entreprise sous contrat vous présentera également le permis d’occupation et le titre de propriété du bien. Un accord sera également conclu concernant une éventuelle caution, le paiement de la consommation d’eau ou d’autres fournitures dont vous pourriez avoir besoin. Toutefois, le locataire devra également prouver qu’il a la solvabilité nécessaire pour l’entretenir. Ainsi, certains documents peuvent être demandés lors de la location d’un verger :
- Factures
- Paiements
Quels sont les droits et les obligations des personnes concernées ?
La location d’un verger est soumise à certaines formalités et obligations, tant pour le locataire que pour le propriétaire. Par exemple, parmi les conditions habituellement fixées pour les locataires de vergers figure le droit de disposer d’un espace réservé à l’entreposage des outils et du matériel de culture et de travail du sol.
Les autres droits et obligations liés à la location d’un jardin urbain sont les suivants :
-
Paiement du loyer : le loyer convenu dans le bail doit être payé aux dates prévues dans le bail. En cas de problème de paiement du loyer, le propriétaire doit en être informé à l’avance.
-
Entretien du jardin : Le jardin doit être entretenu de manière responsable, en veillant à ce qu’il soit maintenu en bon état. Cela comprend l’entretien du sol, l’irrigation et la lutte contre les mauvaises herbes et les parasites.
-
Respect des réglementations locales : les réglementations locales concernant l’utilisation du verger, telles que les règles relatives à l’utilisation de l’eau, à l’utilisation des produits chimiques et à la gestion des déchets, doivent être respectées.
-
Assurance : il est conseillé de souscrire une assurance pour couvrir les risques liés à l’utilisation du jardin, tels que le vol, les dommages causés par le feu ou les inondations, et les accidents personnels.
Législation applicable à la location de jardins familiaux
La LAR établit les règles et les conditions de location des propriétés rurales, y compris les vergers qui ne sont pas situés sur des terres urbaines.
La loi fixe notamment la durée minimale du contrat à 5 ans, les obligations et les droits du bailleur et du preneur, les procédures de renouvellement du contrat et les causes de résiliation du contrat, mais elle se concentre sur les exploitations rustiques axées sur une seule culture.
Les jardins urbains ont des durées de 6 mois, 3 mois, voire de mois en mois comme vous pouvez le constater chez nos huertanos.
En outre, certaines lois prévoient ce type de bail dans notre pays :
- Ley de Arrendamientos Rústicos de 1980, loi 83/1980 du 31 décembre 1980. Elle s’applique aux contrats antérieurs à 2004.
- Loi de 2003 sur les baux ruraux, loi 49/2003 du 26 novembre 2003. Pour les contrats de mai 2004 à janvier 2006.
- Réforme de cette loi par la loi 26/2005 du 30 novembre 2005. Pour les contrats à partir de janvier 2006.
- Le code civil (art. 1546 et suivants). Pour les baux ruraux auxquels les lois spéciales sur les baux ruraux ne s’appliquent pas.
Deux scénarios possibles
Si le bailleur exerce une activité économique, il doit émettre une facture incluant 21 % de TVA. Si le locataire loue le verger pour y exercer une activité professionnelle, il sera soumis à une retenue d’impôt sur le revenu des personnes physiques correspondant à celle du propriétaire.
Dans le cas où la location du verger n’est pas considérée comme une activité économique, elle sera considérée comme un revenu du capital immobilier. Le bailleur doit donc déclarer le montant perçu dans sa déclaration annuelle d’impôt sur le revenu dans cette catégorie. Cette option n’est pas soumise à la TVA ni à la retenue de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
De nombreuses personnes ont déjà décidé d’avoir leur propre jardin potager, qu’il soit loué ou acheté. L’essor de cette activité montre que la philosophie d’un mode de vie sain s’est enracinée chez nous et que de plus en plus de personnes s’intéressent aux produits biologiques et souhaitent avoir un contact direct avec leur alimentation et la nature.